L’avenir de Paulo Dybala, l’un des attaquants les plus talentueux de sa génération, pourrait prendre un tournant décisif à l’été 2025. Selon l’expert en transferts Fabrizio Romano, l’attaquant argentin bénéficiera d’une clause libératoire de 12 millions d’euros dans son contrat avec la Roma, mais celle-ci ne sera valable que pour une période bien précise : du 1er au 31 juillet 2025. Cette révélation a suscité l’enthousiasme en Europe, les clubs des grands championnats suivant sans aucun doute la situation de près.
Si le contrat de Dybala avec la Roma a récemment été prolongé jusqu’en juin 2026, l’inclusion de cette clause laisse planer de nombreuses spéculations sur son avenir. Pour un joueur de son talent, 12 millions d’euros représentent une aubaine sur le marché des transferts actuel, surtout comparé aux sommes astronomiques généralement versées aux attaquants d’élite.
Les clauses libératoires des contrats de football sont conçues pour offrir clarté et flexibilité. Pour le joueur, elles représentent une opportunité de transfert si le projet idéal se présente ; pour le club, elles constituent un risque calculé qui lui permet de conserver le joueur tout en offrant aux prétendants potentiels une voie de négociation claire. Dans le cas de Dybala, la clause de 12 millions d’euros est particulièrement intéressante. À 31 ans en 2025, il lui restera encore plusieurs saisons au plus haut niveau, et son talent technique, sa créativité et son instinct de buteur font de lui un joueur capable de transformer l’attaque d’une équipe.
Ce qui rend cette clause encore plus inhabituelle, c’est sa durée limitée. Les clubs intéressés n’auront qu’un mois – juillet 2025 – pour l’activer. Une fois cette période expirée, la Roma aura à nouveau le contrôle total de son avenir, et tout transfert potentiel nécessitera alors des négociations directes avec le club italien, probablement à une valorisation bien plus élevée. La décision de la Roma d’inclure cette clause souligne l’équilibre délicat auquel le club est confronté. D’un côté, Paulo Dybala reste l’un de leurs joueurs les plus importants, un chouchou des supporters dont le talent et le flair incarnent l’esprit offensif des Giallorossi.
Depuis son arrivée à Rome, il a marqué des buts décisifs, délivré des passes décisives et fait preuve de leadership sur le terrain, devenant rapidement un symbole des ambitions du club, tant au niveau national qu’européen. D’un autre côté, la Roma est consciente des réalités financières du football moderne. L’inclusion d’une clause libératoire offre une certaine flexibilité et lui permet de potentiellement rentabiliser un transfert, tout en permettant à Dybala d’envisager ses options à un stade ultérieur de sa carrière.
La prolongation de son contrat jusqu’en juin 2026 offre une stabilité pour l’instant. Cela signifie que la Roma peut compter sur ses services pendant au moins les deux prochaines saisons sans craindre de le perdre prématurément. Mais en juillet 2025, la possibilité de le perdre pour seulement 12 millions d’euros se profile à l’horizon. Si la clause devient active, il est presque certain que les meilleurs clubs européens étudieront la possibilité de recruter Dybala. Sa réputation d’être l’un des meneurs de jeu les plus doués de sa génération, combinée à son prix relativement bas, fait de lui une cible attrayante pour les équipes de Premier League, de la Liga et au-delà.
Des clubs comme Manchester United, Tottenham et Chelsea admirent Dybala depuis longtemps, tandis qu’en Espagne, Barcelone et l’Atlético Madrid ont déjà été pressentis pour lui. Même la Juventus, son ancien club, pourrait être tentée de le faire revenir si les circonstances s’y prêtent. Pour Dybala, la décision dépendra probablement non seulement des conditions financières, mais aussi du projet sportif. À ce stade de sa carrière, il souhaite disputer régulièrement la Ligue des champions et viser des trophées majeurs. La Roma, malgré son ambition, a peiné ces dernières années à se battre régulièrement pour le Scudetto ou à se démarquer dans les compétitions européennes d’élite.
La confirmation de la clause libératoire de Paulo Dybala, à 12 millions d’euros, en juillet 2025, ouvre la voie à ce qui pourrait être l’une des sagas de transfert les plus spectaculaires de ces dernières années. Pour la Roma, c’est à la fois une opportunité et un risque : l’occasion de mettre en avant sa star tout en risquant de le perdre pour une fraction de sa valeur marchande. Pour Dybala, l’été 2025 pourrait marquer un tournant dans sa carrière. Rester à Rome lui assurerait loyauté, stabilité et admiration indéfectible des supporters. Partir ailleurs, en revanche, pourrait lui offrir une dernière chance de concourir pour les plus grands prix du football mondial.
